Elucubration mortuaire
Point ne m’en venant jouer les cassandre
N’extériorisant plus que mon irraisonnable folie
Tant en mon cœur il gèle a pierre fendre
Las de l’homme et de ses perfidies
Ils croient être liberté
Les aisances de leur automatisation
Courageux de lâcheté
Ils syndicalisent toutes humiliations
Point ne parodiant les prophètes de malheurs
Mais ne sent-on l’agonie de notre bonheur ,
L’homme a donné vie à la technique
La technique donne la mort à l’homme
L’EUROPE ! le bien piètre cirque
Assez tôt on décomptera nos sommes…
Chercher a savoir le comment et le pourquoi des choses
Alors que l’on occulte les vérités, même en prose !
De l’ère des néandertaliens
Nous en sommes a celle des bons a rien
Lorsque l’âme avec l’esprit est en discordance
Et que du cœur ou des corps les cris sont souffrance
Alors que les infirmités et les douleurs de l’âge
Ne m’augurent que de sinistres présages
Par une peur obsessionnelle, je suis hanté
Etre non encore mort enterré
Le couvercle celle le cercueil
La froideur du marbre le recouvre tel un linceul
Clos dans cette solitude totalitairement noire
De nul geste ne pouvoir se mouvoir
Etre dans l’impossibilité de hurler
Que l’on est pas tout a fait crevé
Se savoir l’enfermer sous terre
Devrais je le bois gratter
Jusqu’aux ongles élimer
Combien de temps pourrais-je respirer
Mon cœur, mes poumons vont-ils exploser…
Connaissances et faux amis de moi n’ont plus rien a faire
On est vite oublié une fois sous terre.