LES CŒURS EN DETRESSE
Ils se fardent de leurs plus beaux atouts
Lors des premiers rendez-vous.
Que de confesses, que de promesses
Sortent de ses âmes en détresse.
Ces unions de cœurs hier palpitants
Et qui désormais vont se déchirants.
Ces ex-amants à jamais séparés
Qui se promettent de changer.
Quel semblant de fraîcheur les corps
De ces nouvelles amours.
Dès que de la flèche de Cupidon s’émanent les torpeurs,
S’atténueront les jours, les heures,
Pour s’éteindre et mourir telle la nuit
Lorsque point le petit jour.
Amants, du vin de l’amour il faut vous enivrer
Tant que le feu darde.
Saura-il toujours réchauffer ?
Lorsque les braises ardent ?
C’est un nouveau départ
D’un autre quai, d’une autre gare.
Dans les bagages tant d’espérances
Embaumées de bien des manquances...
Tant affectives
Que pénétratives !
D’avoir eu trop à encaisser ou a débourser,
Las de cette morne solitude.
Craintifs de ne s’en faire habitude.
Ils vont recommencer ! ET vogue la galère y à qu’a espérer !