La politique
Nous sommes gouvernés
Par des viandes qui aux efforts sont moins bossus
Qu’ils ne sont pansus.
Des peaux qui au lever d’un petit matin
De leur emprunte veulent perturber le train train
Individuellement ils doivent leur existence prouver
Et le court des lois changer.
Tout un peuple ils vont mettre dans le pétrin
Et s’en laver les mains.
Ils auront beaux «démissionner »
Et toute fois toujours autant de fric encaisser.
Obligation en plus nous est d’ensocler ces simplets
Qui vont s’emfler la tripaille
Avec le fruit de notre travail.
Que leur importe nos problèmes
Du moment qu’ils aient la panse pleine
Des gens jusque là inconnus
Pour qui nous ne sommes que déjection
Et qui grâce à des élections
Nous l’enfoncerons dans le cul
Tous ces beaux parleurs et de beaux jours prometteurs
Vont de leurs poches jauger la profondeur
Tu auras beau regretter
Comme à chaque fois de les avoir fait gagner
Mais tant qu’il y aura des imbéciles
Qui de politique véreuse ont le bacille
Ce ne sera un départ vers le futur
Mais bien un eternel retour à la case départ