CAFARD CANNABIQUE
Le poison qui coule en mes veines,
Me condamne inexorablement
A une lente agonie, mais certaine.
Il n’est qu’une fausse fugue du temps
Enveloppé par une douce torpeur
Se fondent ainsi inutilement mes heures.
Gratifié d’une in surmontable fatigue,
Tant physique que psychologique.
S’ouvre sous moi, la trappe d’un gouffre noir.
Hanté par les affres des recoins de ma mémoire.
Errant en un monde solitaire,
Mais O combien salutaire.
Me confondant avec peine
En cette bourbe humaine.
En laquelle la vie automate
Donne lieu de raison à l’habitude.
Je suis bien lésé de constater
Que m’intoxiquer me fait plus souvent cafarder que…planer !
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