L’AMOUR AVEC UN GRAND A
C’est toujours le même dilemme
Le sombre éternel problème
La souffrance de n’avoir quelqu’un a qui ses peines,
Et ses joies conter.
Aimer et se savoir aimer
Un être a qui dire je t’aime
Cette chose qui fait chaud au cœur
Ce havre de paix et de bonheur
Et qu’on ne sait nommer,
O il y a bien les rêves
Mais ils partent en fumées
Même si ils sont provoqués.
Pourtant de songer on a de trêve.
La réalité est autre
N’émane qu’une fade tiédeur
De notre entourage de faux apôtres
Qui siégent à la périphérie de notre cœur.
Qu’ils soient d’une chaleureuse amitié
Ou d’une étroite familiarité
Ils sont sourds aux cris
Qui émanent des abîmes de l’âme
Croyant que la vie ne nous souris
Du fait d’être on se blâme.
Ils ne savent de quelle force
On est capable d’aimer
Comme le bonheur pourrait nous métamorphoser
Mais nul ne vient briser l’écorce
Qui emprisonne la puissance de nos sentiments
On a beau implorer le firmament
L’Amour avec un grand A ?
On fini par croire qu’il n’existe pas.
Il y a les aventures d’un soir
Mais elles sont encore plus riches de désespoirs
La froideur d’une maison vide
La monotonie d’un lit glacé
Des mets chauffer à même le sou vide
Ne savoir comment le temps tuer
Tel est l’apport de la solitude
Cette compagne dont on ne se fera jamais habitude.
Tous ce gestes fait avec répétitivité
Qui avec le temps deviennent lascivité.
Plus rien ne suscite l’émoi
On se replie en soi.
Tout devient noir
L’esprit est cannibalisé par le cafard
Jusqu'à perdre le goût de vivre
Ce que l’on est ne fait que survivre.
Mais il y a toujours cette petite lueur d’espoir
Un jour ou une nuit, un matin comme un soir
En tout lieu et a toute heure
Il y a bien pour nous aussi…un peu de bonheur.