Douleur d’amour
De quelle force est donc dotée
La flèche de Cupidon ?
Pour que d’un homme, meme un con,
L’égide soit percée !
Et cette douleur secrète fait tant languir.
Pour se métamorphoser en phrases d’amour,
Faisant bien plus souffrir qu’elles ne font souffrir.
Méritent-elle de voir le jour ?
Le temps dévore la vie !
Même si elle est une astreigente vinasse
Il faut la boire jusqu’à la lie.
Le temps est court et vite il passe.
Epris d’un cœur de basalte !
Tandis que le mien, hélas, de chair exalte.
Peu importe la réciprocité des sentiments
Sachant que nous ne seront JAMAIS amants !
A force de répétitivités
On vient toujours à se laser
Il est des moments ou l’abondance
Devient suffisance.
De l’amour il n’est élixir
Qui se boive en un calice.
Mais il est de faux plaisir
Qui se mutent en vrais supplices.
Il m’est vain de proférer
D’insensés et inutiles palabres
Pour tout gain ne récolter
Que de macabres silences.