A CEUX QUI SE RAPPELLENT
La senteur des vieilles salles de cinéma,
Détentrice du rêve dominical, et du cinoche de papa.
L’époque des culottes courtes,
Où la main paternelle était lourde !
Pour une broutille ?
C’était sous l’écoutille !
Et ce bon vieux maître,
Qui nous balbutiait l’algèbre !
La bonne odeur des cartables
Et les « chicklets » collés sous les tables.
L’épopée des premiers baisés
Et celle du cœur quelque fois blessé…
Aujourd’hui on ne va plus marauder
On vole dans les supermarchés
On n’a plus beaucoup le temps pour aimer
On ne fait plus que baiser !
A chaque temps son époque
Celle-ci est bien loufoque
Dans un monde où l’on devrait s’aider
On va à nouveau s’entre tuer.
Il faut oublier le passé
Profiter au PLUS de la vie
AVANT QU’UNE NOUVELLE FOLIE
Ne nous fasse tous trépasser………