POEME ECRIT SUR UN TOIT
Le soleil darde de ses rayons pâlissants,
D’une lumière d’or, les feuillages agonisants
Des arbres quelque peu, encore vivants.
Ils vont de plus en plus se dénudants.
Désormais à la morte saisons ils vont se préparant.
En cette journée finissante
Les façades des maisons,
Aux volets désormais clos,
Se colorent d’une teinte rougeoyante.
Façades ornées de mille diversités,
Qui occultent tant de tristes réalités !
Au loin le clocher se dresse majestueux
Avec comme toile de fond
Ce spectacle merveilleux
Qu’est la ligne d’horizon.
J’ai beau laissé traîner mon temps
Vite il passe pourtant !
De la plus tendre adolescence
À l’age de l’insouciance.
Il n’a fait que se traîner,
Il semblait ne vouloir passer.
Depuis avec le passer des années,
L’horloge s’est accélérée.
Le demi-siècle vient alors à sonner
Et les feuilles commencent à tomber.
Du temps l’on voudrait freiner les aiguilles,
Mais il file telle, enter les mains, une anguille
On a beau se procèsser
Celui qui a eu a eu
Celui qui a donné a donné
Jusqu’à la lie il faudra boire
De l’astringente vinasse OU un grand cru !
La vie est une foire
Égayée par tant de gens qui ne font que passer
Éclairée par mille feux de Beingale O combien éphémères
A-t-il été plus beau de donner
Que de recevoir ?
Si tant de fois on en est arrivé,
A ne plus pouvoir s’asseoir……..