UN PEU DE SOUPE ?
Ne m’est-il vain de proférer
D’inutiles palabres ?
Pour ne récolter
Que des silences macabres !
Tel Panurge, égoïste,
Peu courageux et sans aucuns scrupules.
Me confiant sous le masque d’artiste
Suis-je victime ou crapule ?
Mon âme détraquée,
Par de venimeux pollens est anesthésiée.
Bercé par une risible échappatoire
Errant dans un monde NON hallucinatoire
Métamorphosant les journalières banalités
En un univers onirique.
Peupler de départ immobile
Tout mon savoir c’est limité
À des pamphlets O combien futiles.
Variations d’idées et d’humeurs innombrables
Me rendent…limite supportable.
En mon fort intérieur
Bien peu est encore rieur !
Une accablante méchanceté tarit
Ce qui reste de mon esprit
La voix de ma conscience est aphonique
La « soupe » est une drogue absolue,
Qui l’esprit dévalue
Elle va annihiler toute méchanceté
Engendrer bien peu de volonté.
Rêveur ? De paradis ne sois plus chercheur
Cette potion va allonger tes heures.
Mais tel le scorpion entourer par le feu,
Tu te détruiras peu à peu.
Le bien être est pareil à une luciole,
Le rêve, petit à petit s’étiole.
A l’heure ou va courant cet écrit
D’ingurgiter ce breuvage, je me suis proscrit.
Tel un prisonnier de longue date
Qui tant à songer à sa liberté.
De la réalité se carapate
Et geint pour sa cellule regagner.
Ce monde et sa société
Que j’ai tant déserté, il me faut les retrouver
Avant de définitivement me perdre
Dans un univers…..pourtant superbe !