LE CAFE SUR LE BOULLEVARD
Tous ces paumés
Que l’on trouve dans les cafés
Tous ces êtres à histoires
Et au futur bien dérisoire
Tous ces complexés
À la limite de l’imbécillité
Toutes ces filles
En quête d’une nouvelle vie,
Tous ces êtres qui par jeu
Touchent leur corps adipeux
Toutes ces « choses » sans concurrence
Qui se donnent de l’importance.
Tous ces « cloaques »
Toutes ces « Aspasie » maquereautées
Qui se perdent en d’inutiles palabres
Où confessions à la lueur d’un candélabre
Toutes ces banalités mondaines
A gomfle bedaine…
Tous ces visages sans images
Font que je reste sage.