PIZZERIA CASANOVA STORY
Après sept longues années
Dédiée à l’inutilité qu’est l’armée.
Ils me firent « machine de guerre,
MAIS ! Tuer ne sert guère…
Que n’ai-je cherché une situation
Qui s’accouple avec mes spécialisations.
Que n’ai-je du réétudier
Et d’examen donner !
HELAS ! N’étant ni « camarade » ni « compagnon »
Je l’ai toujours eu dans le fion.
Maria et moi, achetâmes un vieux comptoir en bois,
Pour vendre de la cuisine ménagère.
Alors s’imposa un choix,
Six mois d’essais ou la légion étrangère !
De travail nous fumes submergé
Jusqu’à n’avoir plus de liberté.
Il est beau de l’argent gagné
Mais amer n’avoir le temps d’en profiter !
Certes l’on ne se fie pas à un syndicat
Qui n’aide absolument pas.
L’on ne supporte les humeurs d’un chef mal luné
Ou d’un quelconque mal baisé.
La bicyclette nous avons voulu !
A pédaler, nous sommes révolus
Sans pain, étant resté une soirée
Pour un client contenter
Je m’improvisai boulanger
La focaccia était née !
Elle connut peu de succès !
Pour faire une blague,
Nous y mettâmes des pâtes
Sans le faire exprès…
Se fut la bouée de sauvetage
Qui sauva la pizzeria du naufrage.
Depuis tant d’eau a coulé
Que de ventres n’avons-nous contentés,
Sans vouloir s’en foutre plein les fouilles,
Ni fourger de la merdouille.
Telle la concurrence qui veut TOUS étouffer,
Ou être écrasé par les supermarchés
Du TRICATEL à se dégoûter
De l’amour du métier.
Mets au feu de bois cuisinés !
Cartes de fidélité… !
Que n’avons-nous vu de commerce éclore
Et après une poignée de saisons…se clore.
Pour mauvaise gestion
Ou par manque d’imagination.
OH !il ne faut rêver
Ni à des « châteaux en Espagne » ambitionner
Il faut beaucoup travailler,
Etre désavantagé par rapport aux salariés.
MAIS on n’est stressé par aucun glandu,
HELAS ! on est dirigé par des trou du cul.
Bref…sans la brave Maria
Pas de pizzeria !
Sans le con de Casanova pas de focaccia……