SEVRAGE
Le poison qui souille mes veines
S’exhale non sans quelques peines.
L’humeur est empreinte de nervosité
Gratifiant l’agir d’agressivité.
À certains moments, toujours variés,
La mémoire est quelque peu embrouillée
Le cerveau SEUL se met à planer.
Sans que drogue ne soit consommée
Quelques quintes de toux sèche,
Qui même avec le passer du temps jamais n’expelleront
Du système respiratoire, l‘infâme goudron
Dont il est souillé, de sordides taches.
S’en viendront à rappeler
Le pourquoi on est dégoûté.
Pour qualifier l’herbe il n’est d’euphémisme
Quand à son apport de cataclysme
Les « paradis » artificiellement imaginés
Ne valent la, même bien triste, réalité.
Il est plus saluraire être soi
Et affronter le vrai avec effroi.
Que par une non naturelle imagination
En arriver à d’incohérentes réflexions
Au réveil la pensée se trouve égayée,
De sur le stupéfiant, avoir gagné une journée.
Revient l’envie d’utilement se dépenser
Plutôt que de fainéanter toujours fatigué.
Drogue, alcool, tabac sont des échappatoires
Dangereusement illusoires.
Consommateurs de drogues dites douces !
La réalité aussi est souvent douce,
d'arreter Il te suffit de le vouloir
Pour le pouvoir.