Lettre aux vainqueurs

LETTRE AUX VAINQUEURS

Nous sommes en train de chavirer !
On ne fait que faire la fête
Alors que craque de partout la planète.
La luxuriante fange de la modernisation
Nous mène tout droit à notre auto destruction.
De l’homme on peu se passer,
Ils ont appris aux machines à travailler.
Est-ce l’insécurité qui nous cavernicole ?
Nous nous fuyons l’un l’autre telle la vérole.
Que de luxueux habits
En les quels nul cœur ne s’ébat.
Des apparats, matérialistes immodérés,
Que d’irresponsabilités, en rouge, sont soulignées,
« faisons le pas plus grand que l’enjambée »,
À demain il sera toujours temps de penser !
Aujourd’hui il y a beaucoup d’amertumes…
D’une rage impuissante on écume.
A part se faire matraquer, par des ‘desperados’ uniformisés,
Etre soigné SI en règle mutualistiquement,
Et payer des sur taxes au gouvernement.
Possibilité nous a été donnée de changer,
Mais c’est les mêmes qu’à chaque fois on fait gagner.
Tu as cru que les choses allaient s’améliorer ?
LEURS pièces sur l’échiquier avaient déjà été placées.
Le sens et le but ne sont plus que des inconnues
Tous comme Jaurès n’est plus que le nom d’une rue…
Il faut certes des maîtres pour commander
Ou la meute en viendrait à s’entre tuer !
Mais ‘maître’ n’est fanfaron
Qui n’omet que l’occasion fait le larron.
Notre avenir est aux mains
De ceux qui on fait de longues études,
Mais ce, LEUR, avenir nous réserve de bien tristes lendemains !
N’en ouions nous le triste prélude !
La symphonie viendra t-elle « du ventre des femmes »
Ou des pays ou il y à de froides flammes.
La Belgique se reveut terre d’accueil… !
Mais cette fois l’étranger n’ira dans la mine.
Bien qu’édentés ils ne feront la bouche fine
Avec eux notre quiétude se couche en un cercueil.
LIBERTE ?
Tous est vigilé par des cameras et du fil barbelé !
EGALITE ?
Le tien est mien, mais le mien n’est tien !
FRATERNITE ?
Si on pouvait s’entre tuer !
J’ai le poids de mes ans
DE GRACE… ne me redonner pas 2O ans.