A L’EXACERBANTE SNOBINASSE.
Ne ta pare point de l’égide
Que la trop fardée d’or, exhibitionniste, exhibe.
Pour mieux une antique misère caché
Sous des masques gavés de faussetés.
Qui si haut veut se paraître !
Mais elle est comme l’orme
Cette imaginative dévoreuse d’hommes.
Aimée ? Elle ne l’est de tant d’êtres.
Tout comme le plus commun des mortels
Elle défèque tel !
La probation dois tu lui quémander ?
A ton maître à amuser !
Tu ne dois t’inférioriser
Devant cette caricature de prétentions,
Que tu as trop tendance a admiré.
Elle te fera miroité de faux semblants d’amants.
A la senteur de médicament.
Mais ce ne sont que miroirs aux alouettes
Pavaner par ce vampire a quequettes.
NON ! Je doute que cette machine a pis
Et moi ne soyons jamais amis !
Obsédée par le matérialisme
Qu’elle voue à l’exhibitionnisme.
Ne devrait-elle pourvoir
À l’éducation de ses braillards
Plutôt que de se faire rentrer dans le lard
Par tout ce qui peut se mouvoir.
Sous ses luxueuxes défroques
Ne cache t-elle le gonocoque ?
Les affres du remord
Torturent mon corps
D’avoir en mon univers fait pénétrer
Cette chose que je ne saurais jamais prendre en amitié…