Triste ménagère
A toi triste ménagère
Close à en être sectaire.
Un mari qui courbe le dos !
Auto, boulot, dodo.
L’amour te manda un faire part,
Depuis des ans c’est chambre à part.
Un jour tu changeas d’univers.
Le prince orné de cicatrices ignobles
T’en illustras qu’à médaille il y à revers.
Euphorisée par le fruit du vignoble,
Délaissant tes complexes familiaux.
Vous buvates la moitié du vin,
Entre vous il y avait plus que la moitie de vingt.
Tu pâturas ton abstinence aux corbeaux !
Bien que douloureux…mais ce fut beau.
De chasteté huit années,
Furent vite oubliées !
Mais pour ce jeune espoir,
Tu n’auras été qu’un vidoir !
Qu’importe ! Il y à de la place dans ta mémoire.
Pour fauve en quête de faciles gloires.
La vie n’est qu’un piètre carnaval
Parsemées d’amitiés toujours bancales.
Notre temps sur cette terre
N’est-il comme l’allumette
Qui se brûle et que l’on jette.
Alors pourquoi plaisirs ne se faire ?
Profitons de nos corps
Avant que le marbre ne recouvre le mort…