DEFONCE
Depuis l’aurore de l’humanité,
Par l’idée, l’homme a été tenté de chercher
Et de recourir à des substances pour atténuer ses souffrances,
Ainsi que capable de créer diversion à la monotonie de son existence.
Ceci, parce que l’homme et ses prétentions
Font qu’il tende à se réfugier dans d’abstraites spéculations.
Ancien compagnon…de l’alcool, qui rend méchant,
Et divorcé d’avec Marie-jeanne récemment.
Je m’en vais vous conter les méfaits
D’une échappatoire qui sur chacun a différents effets.
Le cannabis est du tabac, faussement plus sain,
La quantité que contient un bon joint
Est équivalente à la teneur de cinq cigarettes…en goudron !
Seuls juges seront les poumons !
Son principe actif est le cannabinol. Si il est ingéré !
Il est bien plus fort que si il était fumé.
On sent peu à peu venir l’ivresse.
L’invasion des perturbations intellectuelles
S’annonce par un ralentissement de ce qui est gestuel.
On est emprunt à l’allégresse
Les mouvements sont accompagnés de rires bruyants
Dont les sujets, sont les sujets les plus insignifiants.
L’épanouissement des traits du faciès
Témoignent de la grande félicité.
Puis la période de rire et d’excitation décroît,
Les palpitations et la respiration accroient
Des bouffées de chaleur envahissent la tête.
Après une période de loquacité un peu incohérente
Les idées se précipitent et survient la période de, fausse, extase hallicinante.
L’ouie acquiert une délicatesse exquise.
Le passé, le présent, le futur, ne sont plus de mise.
L’esprit est absorbé dans la contemplation.
Le cannabinol est de l’intelligence les jubilations.
On goûte à un sommeil paisible et profond
Égayé de rêves heureux et bons…
L’état physique du fumeur se caractérise par une inhibition de la normale conscience.
Et par la libération complète de la subconscience….
Tout effort est pénible à un fumeur.
Avec la suppression de la volonté,
Se produit un vagabondage intérieur
Qui tend à l’oisiveté.
Il y a deux « moi » l’un conscient
Et le second fantasque et obligent.
On constate le grotesque et l’invraisemblable
De ce que l’on voit et fait sans interférence.
Narcotisé le caractère se dévoile.
La musique, les paroles influence le délire.
On se rappellera ce qui c’est passé même le pire
Imbibée, que partiellement la conscience reste normale.
L’ingestion amène à être TOUT LE TEMPS fatigué.
Une contradiction peu amener à l’agressivité !
Les maux de têtes sont répétitifs.
A tout effort on est oisif.
Naissent des troubles affectifs évidents
Vis-à-vis de l’entourage, on est indifférent
Exagération dans impulsivité des mouvements,,
Irritabilité, proche de la violence.
Lenteur des mouvements
Etat mélancolique constant
Bien que l’on tende à être dépressif
Le caractère devient plus agressif.
Le regard vague et terne
Sur soi et en soi on se renferme.
Jour et nuit on cherche l’isolement.
On se rend compte de devenir dément.
Après quelques mois d’abstinence.
Je constate que les neurones ont fortement souffert,
Je ne suis prêt à remettre le couvert !
Je ne veux connaître les affres de la démence !!!!!