Vieillir

VIEILLIR



Il me faut ployer devant l’évidence.
Le goût de la vie m’est en décadence !
Point ce ne sont les choses qui me redent aigris
C’est, hélas, mon esprit qui mal s’en vieillit !
Les apports de l’age me font souvent insomnier.
Toute les erreurs passées viennent un jour a se payer !
La nuit étant son noir manteau,
Je m’invente mille fausses vérités !
Se dissipe de moi tous ce qui est beau.
Le jour point sur l’horizon légèrement bleuté
Errant par les habituels chemins,
Mais non en cherche de l’alexandrin.
Plonger au cœur de la solitude,
Précipitant en un gouffre, qui désormais m’est devenu habitude.
Les rayons de ce soleil froid
Ne parviennent à chaleur, en mon âme diffuser,
De tous et tout le suis lassé.
L’atonie ravage mon esprit fatigué
De ces sourires, qui de pleurs que l’on ne voit sont imbibés !
La cruelle fugue du temps,
N’est que le ténèbre futur à venir, toujours plus dégradant.
Ce temps qui inexorablement s’écoule
De fausses allégories
En tristes joies
C’est la vie qui se déroule.
Que me reste t-il à vivre ?
De cette routine je suis ivre !
Plus mon temps se passe
Plus ce qui était moi trépasse.
Pore en mon front un trou béant… !
Billet de voyage vers le néant ?
Ou avec toutes les choses et…les gens chercher à ré –aimer,
Façon d’avec la vie me réconcilié.
Plus rien n’a d’intérêt
Et je n’éprouve aucun regret.
Ce jour de quiétude insolite
Donne un bruit au silence.
Il ne m’est gratuite violence,
Ni gratinée impertinence.
Léthargique est déjà ma volonté
Par une echapatoire, ce qu’il m’en reste sera annihilé
BONNE NUIT non regrettée société !