PREMIER JOUR DE VACANCE
Les herbes fléchissent
Sous la lourde rosée
La route est luisante d’humidité
La ligne de l’horizon est dissimulée
Par le brouillard qui va s’épaississant.
Ce fade crachin n’a de cesse de tomber.
Et le vent, lui ne fait mieux que les aidés !
Certes nous sommes à la mi-juillet…
Ne serait-on mieux, près d’un feu douillet ?
Premier jour de vacance
Je n’en profite guère avec élégance !
J’ai beau faire la moue !
Par la fenêtre close
Je vois le caniveau emplit de boue.
J’ai ainsi loisir de soigner ma prose….