A MA CHIRURGIENNE
O de la fantaisie âme sœur.
Corps en lequel bat un triste cœur
Toi dont l’indifférence charnelle
Ne doit rien à ta chasteté.
Toi qui chaque soir, tard veille
Pour satisfaire ce pourquoi tu as étudié.
Tu mènes une vie trépidante
Au rythme d’un métier exaltant
Qui seuls les vocationnés enchante
Et en lequel tu mets tant de sentiments.
Point d’amour dominical !
Ni d’éphémères amants
Aux promesses bancales.
Ne s’en viennent, malheureusement ! Abrégé ton temps !
Toi qui aucun amour ne vis
Ne te meurs tu d’ennuis ?
En festoyant allégrement
Tu étouffes quelques peu tes chagrins
Mais dés que tu revêts l’habillement
De ton chirurgical destin.
Ta fantaisie se retrouve engluée sans remissions
Par tous ces masques de préoccupations,
Que de faux sourires illuminent
Pour mieux occulter
Les larmes qui les minent !
Tous ces angoissés par leur petite santé.